Securimed tiers-payant
  • Premier Office de Tarification tiers-payant pour médecins-spécialistes et dentistes
  • Vérification de l'assurabilité des patients
  • Défense juridique contre les poursuites du SECM (Service du contrôle médical de l'INAMI)
  • Traçabilité des paiements par les OA

mongeneraliste.be va-t-il enterrer le projet @dvice ?

22 janvier, 2011 par Dr R. BOURGUIGNON

Si le web a terminé sa percée remarquée dans le domaine de la santé en général – cette époque est décidément révolue -, il est actuellement en train de s’inviter au cœur même de la relation soignant-soigné.

Il y a eu l’époque où – sous le rapport de la santé – le web était réservé à l’élite ; puis celle de la vulgarisation, où le patient visitait des sites ou même des forums comme l’épouvantable « Doctissimo » avant de consulter son médecin – ou pour recouper ses conseils… au grand dam d’ailleurs du thérapeute qui se voyait ainsi concurrencé, court-circuité par la toile.

Maintenant, l’heure est aux sites – appelés plateformes – de dialogue entre soignants et soignés.

Francis BRIES, de la société Challenger, avait imaginé la plateforme @dvice, sorte d’interface virtuelle entre médecins et patients, dispensant information, notices, documents, rappels de rendez-vous, etc.

Caractéristique de cette plateforme était sa double finalité, dont nous n’avions pas manqué de souligner les dangers dans notre News du 22 mai 2010 intitulée Connaissez-vous @dvice ?

M. BRIES voulait en effet améliorer l’adhérence au traitement via l’information – finalité officielle – mais surtout gagner beaucoup d’argent en transformant le médecin en relais publicitaire de Big Pharma – finalité cachée.

Il faut en effet savoir que l’AR du 7 avril 1995 interdit aux firmes pharmaceutiques de diffuser auprès des patients de la publicité pour leurs médicaments soumis à prescription médicale : d’où l’idée de la faire diffuser insidieusement… par les médecins, via une plateforme virtuelle mécanisée !

En général, les produits à double finalité de ce type ne connaissent pas le succès, le chèque-repas constituant vraisemblablement l’exception qui confirme la règle ; le projet de Francis BRIES était en outre trop gros, trop invasif : il prétendait prendre en charge l’ensemble (sic) de la relation médecin-malade en dehors des consultations réelles.

C’est la SSMG qui a sans doute trouvé le cadre approprié pour un site de communication entre le médecin et le patient : le projet mongeneraliste.be est limité à l’information du patient sur un choix de sujets qui reviennent souvent (HTA, diabète de type II, arthrose, etc.) – ce n’est donc pas une énième encyclopédie médicale -, est réalisé en collaboration avec des journalistes professionnels comme Karin RONDIA… et surtout bénéficie de l’importante caution morale et scientifique de la SSMG (et de quelques mutuelles).

Curieusement – c’est sans doute une coïncidence – c’est au moment où la plateforme mongeneraliste.be prend son envol qu’un autre pan de la plateforme @dvice est concurrencé : Mobminder est « l’agenda électronique qui facilite la prise de rendez-vous et envoie automatiquement des rappels personnalisés par sms. »

@dvice prétendait adresser des sms* aux patients pour leur rappeler diverses choses, notamment la prise de leurs médicaments, ce qui aurait donné lieu à des situations assez cocasses durant les vacances à l’étranger…

On voit donc que la communication, le dialogue entre médecin et patient par site web interposé sont en train de s’organiser à vive allure dans notre pays : le trop gros projet @dvice semble se fragmenter en tronçons purement scientifiques comme mongeneraliste.be ou purement commerciaux comme Mobminder, mais – pour l’instant du moins – exempts d’interférences en provenance de Big Pharma.

Car là se situe le grand danger : celui de voir les choix thérapeutiques et la consommation de médicaments influencés directement mais sournoisement – au niveau des patients – par des plateformes Internet aux mains de l’industrie pharmaceutique.

Il est à cet égard étonnant que les mutualités libres aient accepté de cautionner le système @dvice
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* payés par l’industrie pharmaceutique, mais seulement sur le segment belge !

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Téléchargez gratuitement la version X d’Adobe Reader

20 janvier, 2011 par Tiers Payant

A l’URL http://www.adobe.com/fr/ vous pourrez télécharger – gratuitement – la toute nouvelle édition d’Adobe Reader : la version X.

Précisons que le site d’Adobe Systems tient automatiquement compte des caractéristiques de votre ordinateur (Windows, Mac, etc.).

Le célèbre logiciel Adobe Acrobat vous permet de lire tous les documents enregistrés au format PDF* (extension .pdf) qui vous sont adressés par SECURIMED dans le cadre du tiers-payant ou de la défense SECM.

Il comporte une fonctionnalité « recherche » ainsi qu’une fonctionnalité « partage » (exchange en anglais, d’où le nom…) très puissantes ; vous pouvez également ajouter vos « commentaires » dans le même fichier informatique !
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* Portable Document Format

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De plus en plus de criminels ordinaires se lancent dans la cybercriminalité

19 janvier, 2011 par admin

(Belga) Avec le développement des « kits d’attaques », logiciels utilisés pour faciliter le lancement de cyberattaques, de plus en plus de criminels ordinaires se lancent dans la cybercriminalité, a averti le concepteur d’anti-virus Symantec mercredi dans un communiqué.

« Les kits d’attaques étant de plus en plus facile à utiliser, la cybercriminalité n’est plus limitée aux individus ayant des compétences avancées en programmation », explique le communiqué. Ils attirent de nouveaux cybercriminels et « alimentent ainsi une économie mondiale souterraine autonome, rentable et de plus en plus organisée ». La demande croissante pour ce type de logiciels a fait grimper les prix de 15 dollars en 2006 à 8.000 dollars (5.933 euros) en 2010. Ils sont même désormais protégés par les traditionnels outils anti-piratage afin d’empêcher leur exploitation sans payer. Dans son communiqué, Symantec s’attend à une « augmentation des activités criminelles » dans le domaine des cyberattaques et « du nombre de victimes chez l’utilisateur moyen » d’ordinateurs.

De son côté, le département « criminalité informatique » de la police fédérale belge a également constaté une augmentation de l’offre de kits d’attaques mais précise que cela n’a pas encore causé davantage de problèmes en Belgique.

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469291 : le code qui permet au gynécologue de mesurer la fidélité de sa patiente

6 janvier, 2011 par Dr R. BOURGUIGNON

469291 : le code qui – depuis le 1er juin 2010 – permet au gynécologue de mesurer la fidélité de sa patiente…

« A.R. 6.4.2010 » (en vigueur 1.6.2010)

 » 469291 469302 Echographie du petit bassin, quelle que soit la voie d’accès, quelle que soit la sonde, avec ou sans examen duplex couleur des vaisseaux sanguins pelviens, réservée aux gynécologues N 40

Les prestations 469490-469501, 469556-469560, 469571-469582, 469593-469604 et 469615-469626 ne peuvent pas être remboursées si elles sont réalisées par un gynécologue. »

Nous avons déjà écrit plusieurs articles sur ce nouveau code unique pour échographie du petit bassin réservé aux gynécologues (art. 17quater) : voir notamment notre News du 12 juillet 2010 intitulée Le code d’échographie gynécologique à utiliser en dehors de la grossesse… mais qui compte dans le calcul de la périodicité des échographies de grossesse: explications du CTM.

Deux gynécologues nous ont déjà contacté pour s’indigner qu’un OA refuse de rembourser cette prestation en apparence soumise à aucune périodicité… sauf en cas de grossesse !

En effet, l’AR introduisant ce nouveau code NPS l’incorpore dans les prestations soumises à périodicité en cas de grossesse figurant au § 8 de l’article 17quater :

« A.R. 26.3.2003 » [en vigueur 1.4.2003 (« A.R. 22.4.2003 » + Erratum M.B. 29.4.2003)] + « A.R. 6.4.2010 » (en vigueur 1.6.2010)

« § 8. Dans le cadre d’une même grossesse sans risques inhabituels, maximum trois des prestations prévues sous les n°s 460515 – 460526, 460250 – 460261, 460493 – 460504, 469895 – 469906, 469490 – 469501, 469291 – 469302 ou 469571 – 469582 peuvent être portées en compte. »

Si donc un OA rejette la prestation 469291 chez une patiente apparemment non enceinte, c’est que cette patiente… a effectivement été enceinte au cours du trimestre civil en cours et qu’elle a fait une fausse couche ou s’est fait avorter par un confrère – ou encore qu’un autre gynécologue aurait attesté par erreur le code 469895 – 469906 signant la grossesse :

469895 469906 Evaluation échographique bidimensionnelle de la grossesse avec protocole et documents, maximum une fois par trimestre N 35

La prestation 469895 – 469906 comporte une échographie de base en vue de l’évaluation du foetus et du placenta et la détection d’anomalies foetales éventuelles durant chaque trimestre de la grossesse.

Nous avons eu connaissance d’un cas où la patiente jurait ses grands dieux que jamais au grand jamais elle n’aurait commis la moindre infidélité à son « gyné » : le code 469291 l’a trahie en montrant non seulement qu’elle dissimulait son infidélité mais aussi… sa grossesse récente !

Dans les deux cas, il s’agissait de patientes dans la trentaine, sous stimulation ovarienne pour infertilité.

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Affaire Risc Group : la CPVP saisie !

5 janvier, 2011 par Dr R. BOURGUIGNON

Une demande d’avis a été adressée le 24 décembre 2010 à la Commission de la protection de la vie privée (CPVP) à propos des activités de la société française Risc Group en matière de données médicales.

En effet, la société Risc Group propose aux médecins belges de lui transférer via Internet leurs données médicales nominatives afin de les stocker près d’Orléans (France).

Nous recevons de plus en plus de plaintes de médecins à ce sujet : un dossier complet a donc été communiqué à la CPVP.

Cette demande d’avis est enregistrée sous la référence PI-20110103-000135 et la CPVP promet une réponse rapide.

Télécharger : Lettre CPVP.pdf

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