(Belga) La diffusion totale mesurable des hebdomadaires, en Belgique francophone, continue à se tasser. Sur base annuelle, elle a ainsi reculé de 1,57 pc, à 3.409.254 magazines vendus, selon les chiffres publiés vendredi par le Centre d’information sur les médias (CIM). Ce dernier a comparé la période allant du 3e trimestre 2010 au 2e trimestre 2011 aux trimestres identiques de 2011 et de 2012.

Dans le détail, Public (-19,70 pc), Vlan + (-17,03 pc) et Moustique (-15,88 pc) ont enregistré les chutes les plus sensibles; Ciné Télé Revue perdant pour sa part 7,21 pc. Quant à Télé Pocket, Télé Star et Point de Vue, ils ont respectivement reculé de 5,69, 5,00 et 4,30 pc, suivis de Femmes d’Aujourd’hui et de Flair, en baisse de 3,52 et 1,33 pc. Par contre, TV News a vu sa diffusion bondir de 19,08 pc à 144.746 exemplaires alors que le Soir Magazine a enregistré une hausse de 3,22 pc. Au rayon des mensuels, la situation est pire encore, leur diffusion ayant reculé, sur base annuelle, de 8,26 pc en Belgique francophone – et de 4 pc pour l’ensemble du Royaume. Parmi ceux-ci, on note la chute de 20,56 pc de Be TV Magazine; Gael et Gael Maison dévissant de 13,97 et 10,85 pc. Autres baisses, celles de Top Santé (-10,78 pc), de Marie-Claire Belgique (-9,16 pc) et de Elle Belgique (-5,38 pc). Dans ce segment, seuls Votre Région (+18,12 pc), Psychologies Magazine (+8,09 pc), Elle Décoration (+6,91 pc), Le Monde de l’Assurance (+2,66 pc) et L’Eventail (+0,70 pc) parviennent à tirer leur épingle du jeu.

(Belga) Il y a environ 7,1 millions d’internautes en Belgique, ce qui représente 81% de la population adulte, et ils passent en moyenne 13,6 heures chaque semaine sur le web, selon l’étude Médiascope Europe menée pour le compte de l’Interactive Advertising Bureau (IAB), l’association des professionnels de la publicité numérique.

Ce chiffre de 7,1 millions d’internautes constitue une augmentation de 17% par rapport à une précédente étude menée en 2010, tandis que la durée de surf quotidienne a augmenté de 5%. A l’échelon européen IAB relève 427 millions d’internautes, soit 65% de la population adulte, pour une durée moyenne sur la toile de 14,8 heures. Parmi les sites les plus visités par les Belges, les sites d’information sont les plus consultés (37%). Ils devancent de peu les réseaux sociaux (36%), tandis que les sites bancaires et d’assurances occupent 15pc du temps des internautes. « Le Belge va surtout sur Internet dans un but de détente. Il cherche d’abord à regarder des clips vidéo en ligne, à écouter de la musique et la radio, puis à regarder des évènements en direct et des films en ligne », déclare Patrick Marck, Directeur général d’IAB Belgium. Alors que la consommation d’Internet augmente, celle des médias traditionnels diminue. Les consommations de radio et de télévision, deuxième et troisième média les plus consommés, ont baissé respectivement de 9% et 3% en deux ans. Les lectures de journaux et de magazines ont elles chuté de 14% et 15%, selon l’étude d’IAB. Un total de 51.700 Européens dont 1.500 Belges ont participé à l’enquête Mediascope Europe de l’IAB au mois de février. En Belgique, 1.000 personnes ont répondu via un questionnaire en ligne, 500 ont été interrogées par téléphone ou en face-à-face. La marge d’erreur se situe aux alentours de 3 %.

(Belga) La Mutualité chrétienne (MC) demande aux prestataires de soins de santé d’appliquer correctement la loi. Selon elle, les médecins n’ont jamais autant demandé à leurs patients de payer des suppléments, pourtant déjà couverts par l’Assurance Maladie Invalidité. La Mutualité chrétienne recommande aux patients de s’informer avant toute intervention et de ne rien signer à la hâte, indique-t-elle mardi dans un communiqué.

De plus en plus de patients s’étonnent des suppléments qui leur sont facturés à la suite d’une intervention médicale. Pour la MC, certains médecins invitent, avant prestation, leurs patients à signer des formulaires de consentement aux modalités de l’intervention. Un patient en détresse, mal ou tardivement informé, signe souvent le document sans en comprendre la teneur exacte. Ces formulaires de consentement mentionnent parfois de possibles suppléments qui n’ont aucune raison d’être, ajoute la MC qui prend pour exemple le cas du cancer du sein. « Une femme qui subit, dans un cadre strictement curatif, une reconstruction mammaire après une ablation liée à un cancer du sein ne doit payer aucun supplément esthétique », poursuit la MC. La finition esthétique d’une intervention est une obligation déontologique. Cet acte est remboursé par l’Assurance Maladie Invalidité. Le prestataire de soins ne peut donc légalement réclamer au patient aucun supplément d’honoraire. La Mutualité chrétienne insiste aussi sur le fait que dès que le patient signe un document, il est beaucoup plus difficile de contester ensuite les montants exigés illégalement. La MC conseille aux patients de poser les bonnes questions au médecin. « Quels sont les coûts prévisibles? Ces frais seront-ils remboursés ou déduits?  » Le patient ne doit pas hésiter à demander à son conseiller mutualiste de vérifier les déclarations et les documents remis par le prestataire.

(Belga) Plus de 250.000 Belges ont reçu des soins gratuits dans des centres de santé de quartier en 2011, soit le double d’il y a sept ans. « En raison de la crise économique, de plus en plus de personnes cherchent de l’aide chez nous », expliquent jeudi des médecins dans De Standaard et Het Nieuwsblad.

Dans ces centres, les patients peuvent consulter gratuitement un médecin généraliste, se faire soigner par un infirmier ou un kinésithérapeute. En 2004, 123.000 personnes faisaient appel à ce système, soit la moitié du nombre de personnes inscrites dans les centres l’année dernière, selon les chiffres de l’Inami. Entre 2002 et 2010, le nombre de centres de santé de quartier en Belgique a plus que doublé, passant de 51 à 110. D’autres centres devraient encore voir le jour dans les années à venir.