Securimed tiers-payant
  • Premier Office de Tarification tiers-payant pour médecins-spécialistes et dentistes
  • Vérification de l'assurabilité des patients
  • Défense juridique contre les poursuites du SECM (Service du contrôle médical de l'INAMI)
  • Traçabilité des paiements par les OA

Il faut être visible !

8 avril, 2009 par Tiers Payant

Si les agents du fisc se plaisent à étudier les profils plus ou moins publics des contribuables, sur Facebook et autres blogs, ceux du SECM par contre semblent dédaigner complètement Internet lorsqu’il s’agit de contrôler les dispensateurs.

Ainsi, un médecin-inspecteur du SECM a dernièrement dressé procès-verbal de constat* pour prestations non réalisées contre un radiologue, au motif que ce dernier n’était pas assez « visible » !

Le PVC dit en effet : « … ces prestations qui sont faites dans un cadre privé, en dehors de toute manifestation publique ou visible de collaboration entre médecins… »

Ce radiologue travaillait en réalité dans une Unité de mammographie agréée de la Région de Bruxelles-Capitale, où, depuis des années, il était officiellement enregistré comme premier lecteur dans le cadre de Brumammo (dépistage de masse du cancer du sein ou « mammotest »).

Une simple recherche Google aurait conduit l’inspecteur au site www.brumammo.be, où il aurait pu constater l’inverse de ce qu’il avait écrit dans son PVC !

Ayant – assez précipitamment – saisi la Chambre de première instance de l’INAMI, le SECM se retrouve à présent en position d’arroseur arrosé… d’autant que le radiologue a obtenu (outre sa « visibilité » en tant que lecteur agréé Brumammo) pas moins de cinq décisions favorables du CTM, contredisant les arguments du service.

Dans ses conclusions, le SECM en est à présent réduit à qualifier le PVC de simple « thèse » !
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* bénéficiant de la force probante spéciale en vertu de l’art. 169 loi SSI…

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Près de 5 pc des travailleurs belges vivent sous le seuil de pauvreté

3 avril, 2009 par Tiers Payant

(Belga) Avoir un emploi n’est pas une garantie contre la pauvreté, selon les derniers chiffres sur la pauvreté en Belgique. Près de 5 pc des travailleurs belges vivent sous le seuil de pauvreté, écrivent vendredi plusieurs journaux. Chez les travailleurs à temps partiel ce chiffre est même passé en un an de temps de 3,7 à 7,6 pc.

Bien que ces chiffres ne se basent que sur un échantillon relativement petit, le Secrétaire d’Etat à la lutte contre la pauvreté Jean-Marc Delizée s’inquiète de nombre croissant de « working poor » (travailleurs pauvres, ndlr). Et les derniers chiffres du baromètre de la pauvreté, pour l’année 2007, ne sont pas vraiment encourageants, poursuit M. Delizée. Ainsi, en 2007 le taux de pauvreté s’est établit à 15,2 pc, contre 14,7 pc en 2006. Environ 1,5 million de Belges se retrouvent donc en état de précarité. Les groupes à risque sont connus: les femmes, les familles monoparentales et les chômeurs. Le taux de pauvreté atteignait 18 pc en Wallonie contre 11 pc en Flandre. Cela s’explique par un taux d’emploi inférieur (57 pc contre 66 pc), plus de locataires (33 pc contre 18 pc), une population plus âgée et un niveau de scolarité moindre.

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Déclaration SFIOD, patients incapables de rédiger et soins dentaires : où en est-on ?

2 avril, 2009 par Tiers Payant

Dans notre News du 6 mars 2009, nous évoquions la problématique des illettrés et, d’une manière plus générale, celle des patients incapables de rédiger dans l’une ou l’autre des langues nationales.

L’interpellation de Mme ONKELINX par la députée fédérale Muriel GERKENS le 10 mars 2009 en Commission de la Santé publique fut un échec total : Mme ONKELINX n’a en effet annoncé aucune mesure concrète en vue de permettre à ces patients d’accéder aux soins dentaires (voir ci-dessous comptes rendus analytique et intégral en version téléchargeable).

Une réunion de la Commission soins de Santé du CIN (toutes les Unions nationales) s’est tenue le 17 mars 2009.

Cette Commission préconise que, dans les cas où le patient est incapable de rédiger le texte de l’AR du 9.2.09 – MB du 23.2.09 (personnes ne maîtrisant pas une des langues nationales, illettrés, aveugles, etc.), le dentiste puisse signer lui-même la déclaration de SFIOD en mentionnant spécifiquement la raison de l’incapacité et en invitant le patient à se rendre au service social de sa mutuelle.

Cette recommandation – contraire à la lettre de l’AR du 9.2.09 – serait appliquée provisoirement à titre de tolérance jusqu’à l’obtention d’une décision officielle.

Une autre réunion est prévue, à l’INAMI cette fois, le 22 avril 2009 : il s’agit de la CNDM, laquelle devra se prononcer sur la question et émettre d’éventuelles suggestions à l’intention de Mme ONKELINX. Il serait question d’assouplir le système actuel…

On ne peut que déplorer que Mme ONKELINX n’ait pas songé à la problématique des personnes incapables d’écrire avant de signer son arrêté royal ! La lecture du compte rendu de son interpellation montre même qu’elle ne comprend pas la nature de la difficulté, puisqu’elle parle d’un « traducteur » alors que le problème réside dans la rédaction d’un texte et non dans sa compréhension…

D’autre part, certains responsables mutuellistes annoncent officieusement que leur Union se contentera pour l’heure d’une mention sur l’ASD – ou de préférence sur un document annexe -, seulement signée ou paraphée par le patient (ou comportant une croix pour les illettrés) : le patient ne serait ainsi pas obligé de rédiger tout un texte « de sa main »

Ce qui semble en tout cas certain est :

a) les liasses (« bundels ») ne sont plus du tout autorisées en dentisterie (mais le restent en médecine) ;

b) sauf – éventuellement – l’exception ci-dessus concernant les patients incapables d’écrire, le dentiste ne pourra plus attester lui-même la déclaration de SFIOD ;

c) on évolue peut-être vers une simple signature du patient plutôt que la rédaction laborieuse d’un texte, ce qui résoudrait du même coup le problème des illettrés, etc. (voir point b ci-dessus) ;

En tout état de cause, un nouvel arrêté royal, modificatif, sera nécessaire, puisque la réglementation prime les décisions du CIN et de la CNDM : ce nouvel AR régularisera sans doute les pratiques ayant, dans l’intervalle, fait l’objet d’une « tolérance ».

Une autre question porte sur le libellé exact de la déclaration SFIOD : certains dentistes ont abrégé le texte du Moniteur en un « Je suis en détresse financière » : les mutuelles sont à ce stade incapables de dire si ce texte abrégé – lequel ne constitue pas stricto sensu une déclaration « sur l’honneur » – est conforme ou non à la réglementation, mais il est probable qu’il sera accepté.

Quel conseil pouvons-nous donner dans cette véritable nébuleuse ?

La nouvelle réglementation n’étant entrée en vigueur que le 1er mars 2009, on ne dispose à ce jour d’aucun recul permettant de déterminer quelles attitudes sont consacrées par l’usage.

Il est toujours plus prudent de s’en tenir au texte publié au MB.

En ce qui concerne les patients réellement incapables de rédiger dans l’une ou l’autre des langues nationales, la mention sur la SFIOD : « Incapable de rédiger pour cause de …. » suivie de la motivation et de la signature du patient (ou une croix…) – ou de la signature du dentiste, ce qui serait logique – sera vraisemblablement acceptée par les OA jusqu’à nouvel ordre.

Toute circonstance rendant la rédaction d’un texte très difficile peut être invoquée à cette fin : illettrisme, incapacité à utiliser des caractères latins, cécité, handicap, bras plâtré, tremblements de la main (p.ex.maladie de Parkinson), état de démence (p.ex. maladie d’Alzheimer), etc.

A noter qu’une circulaire INAMI (OA n°2009/115 du 24 mars 2009) tente de faire le point sur le sujet : on la trouvera ci-dessous, en format pdf téléchargeable. Cette circulaire conforte en tous points notre approche du problème, notamment la formule minimale devant figurer sur la déclaration SFIOD.

On signale que certains OA (p.ex. Bond Moyson) rejettent d’ores et déjà les « bundels » (liasses d’ASD accompagnées d’un bordereau unique déclarant – sous la signature du dispensateur – l’ensemble des patients concernés en SFIOD*) introduits par des dentistes mal instruits de la nouvelle réglementation.
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* Une technique que SECURIMED a invariablement déconseillée.

Télécharger : Compte rendu analytique.pdf

——- —–— — — —Compte rendu intégral.pdf

——- —–— — — —Circulaire INAMI.pdf

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