Securimed tiers-payant
  • Premier Office de Tarification tiers-payant pour médecins-spécialistes et dentistes
  • Vérification de l'assurabilité des patients
  • Défense juridique contre les poursuites du SECM (Service du contrôle médical de l'INAMI)
  • Traçabilité des paiements par les OA

Les généralistes belges rejettent le tiers-payant obligatoire

13 mars, 2015 par admin

(Belga) Un sondage en ligne proposé par le Journal du médecin et l’Association belge des syndicats médicaux (ABSyM), auquel 1.129 médecins généralistes belges ont répondu, révèle que ces derniers rejettent massivement les différentes variantes d’extension du tiers-payant obligatoire. Le tiers-payant (TP) est un système qui permet au patient de n’avancer que le ticket modérateur (sa quote-part personnelle), à charge du médecin ou de l’institution de soins de se faire rembourser, auprès de la mutuelle, la partie couverte par l’assurance-maladie.

Or, un tiers-payant social doit être étendu aux BIM (patients bénéficiaires de l’intervention majorée) au 1er juillet 2015 et il aura un caractère obligatoire. Selon ce sondage, 42% des médecins ne sont pas satisfaits du système, un constat encore plus vrai en Flandre (48% de mécontents). Il ressort également qu’un cinquième des sondés n’appliquent « jamais » le tiers-payant, un autre cinquième « un peu » et 6% « toujours » tandis que 42% l’appliquent « lorsque les exigences l’exigent », devant un patient indigent ou exigeant. Parmi les reproches faits au système, on notera que 58% des sondés signalent un délai de paiement de plus d’un mois. Et les francophones sont légèrement plus à la peine (61% attendent plus d’un mois avant d’être remboursés) que les néerlandophones (57%). Seuls 17% sont remboursés endéans le mois (21% des Flamands et seulement 12% des francophones). Quarante-trois pourcent des médecins interrogés estiment ce délai « inacceptable ». Face aux velléités d’étendre le système, 66% des sondés s’opposent au TP obligatoire pour les patients OMNIO (personnes à faibles revenus bénéficiant du tarif préférentiel). Côté francophone, 73% s’y opposent. Près de deux tiers (64%) répondent qu’ils sont prêts à refuser d’appliquer le système si on l’élargit aux BIM dès le 1er juillet 2015.

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Explosion du nombre de bénéficiaires et des dépenses du revenu d’intégration sociale

11 mars, 2015 par admin

(Belga) On constate une explosion du nombre de bénéficiaires d’un revenu d’intégration sociale au cours des cinq dernières années, une évolution qui s’aggravera encore dans les prochaines années avec les politiques d’exclusion du chômage décidées par le gouvernement fédéral, selon l’Institut pour un Développement durable (IDD) de Philippe Defeyt, par ailleurs président Ecolo du CPAS de Namur.

Les charges sont de plus en plus reportées sur les communes et la situation est particulièrement inquiétante en Wallonie, souligne-t-il. Ainsi, l’étude prévoit qu’en 2015, la Wallonie accueillera la moitié (48%) des bénéficiaires et des dépenses du RIS, soit quelque 55.400 personnes sur un total de 115.400, et un montant de 455 millions d’euros sur un total de 939 millions d’euros. Le phénomène est aggravé dans le sud du pays par les dernières décisions fédérales sur l’exclusion du revenu d’insertion frappant deux tiers des bénéficiaires wallons. L’augmentation du nombre de bénéficiaires du RIS est cependant prévue dans les trois régions et on constate qu’avec 27.200 personnes, la Flandre dépassera son plus haut niveau de 2010, sur les cinq dernières années. A Bruxelles, on s’attend à 32.800 bénéficiaires en 2015, une situation également en forte hausse. Les dépenses de RIS explosent globalement, passant de 843 millions d’euros en 2014 à 939 millions d’euros en 2015. Cette situation résulte des politiques d’exclusion et de la double liaison au bien-être (2 fois 2%) des montants du RIS.

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