Securimed tiers-payant
  • Premier Office de Tarification tiers-payant pour médecins-spécialistes et dentistes
  • Vérification de l'assurabilité des patients
  • Défense juridique contre les poursuites du SECM (Service du contrôle médical de l'INAMI)
  • Traçabilité des paiements par les OA

Un Belge sur sept vit sous le seuil de pauvreté

14 octobre, 2011 par admin

(Belga) Le risque de pauvreté en Belgique a atteint 14,6 pc en 2010, tout comme en 2009, ressort-il vendredi de chiffres de la Direction Générale Statistique et Information Economique (DGSIE) du SPF Economie. Cette dernière publie ainsi les résultats de l’enquête EU-SILC 2010 (revenus 2009) – European Union – Statistics on Income and Living Conditions.

D’après l’enquête, qui étudie annuellement en Europe les revenus et les conditions de vie, 14,6 pc des Belges avaient l’an dernier, tout comme en 2009, un revenu inférieur au seuil de pauvreté. Ce dernier a été établi, pour 2010, à 973 euros pour une personne vivant seule ou 2.044 euros pour un ménage composé de deux adultes et deux enfants. Pour le SPF Economie, la crise ne semble pas pour l’instant avoir pour conséquence une augmentation de la pauvreté. Il ressort par ailleurs des statistiques que le taux de pauvreté en Wallonie (17,7 pc) est toujours supérieur à celui de la Flandre (10,4 pc). La différence est cependant moins prononcée qu’un an auparavant. Les femmes (15,2 pc) se trouvent toujours plus souvent sous le seuil de pauvreté que aux hommes (13,9 pc). D’autres chiffres montrent que les parents seuls avec enfants dépendants (35,3 pc), les plus de 65 ans (19,4 pc) et les jeunes (18,5 appartiennent à un ménage en risque de pauvreté) sont vulnérables. Environ 6.000 ménages (11.000 personnes) sont interrogées annuellement en Belgique pour l’enquête EU-SILC.

Aucun commentaire »

Le KCE préconise des actions pour aider les généralistes en burnout

10 octobre, 2011 par admin

(Belga) Un rapport d’enquête et d’analyse sur les médecins généralistes victimes de burnout, a été publié lundi par le Centre fédéral d’expertise des soins de santé (KCE). Cette étude propose un certain nombre de pistes pour prévenir et traiter ce problème méconnu.

Parmi les propositions suggérées pour traiter cette problématique, qui touchait 10 pc des généralistes en 2005 selon les derniers chiffres, on trouve l’organisation d’un service de santé pour les médecins généralistes, l’amélioration de leur protection sociale, la création et le soutien de groupes de réflexion et d’entraide, ou encore le renforcement du tissu social entre confrères. Selon le KCE, il est également nécessaire de sensibiliser les patients afin que leurs attentes soient plus réalistes. Le centre fédéral propose l’élaboration d’une charte « médecins-patients », qui rappellerait les droits et les devoirs de chacun. En Belgique, il n’existe actuellement aucun programme spécifique pour la prise en charge du burnout des médecins généralistes. L’épuisement professionnel, connu sous le terme de burnout, peut générer pour celui qui en souffre, des problèmes de santé mentale, telle que de la dépression. Il est souvent associé à un risque de suicide ou d’abus de substances psychotropes, et ce particulièrement chez les médecins, grâce à leur accès aisé aux médicaments.

Aucun commentaire »

De nombreux Flamands face à un risque important de pauvreté

6 octobre, 2011 par admin

(Belga) Privée d’allocations sociales, trente-huit pour cent de la population flamande se retrouverait en-dessous du seuil de pauvreté si elle ne percevait pas d’allocations sociales, selon un rapport du VRIND, un centre d’étude du gouvernement flamand.

En 2009, 730.000 Flamands, soit 12% d’entre eux, vivaient effectivement dans un ménage disposant d’un revenu inférieur au seuil. La Flandre se situe à cet égard dans le top 5 européen. Selon les chiffres présentés jeudi, la précarité touche particulièrement les personnes âgées de plus de 65 ans puisque 23% des aînés flamands se trouvent en-dessous du seuil de pauvreté. Il ressort également qu’hors pensionnés, un adulte flamand sur dix est bénéficiaire d’un revenu de remplacement ou d’une allocation sociale. Le nombre de bénéficiaires du revenu d’intégration et de la garantie de revenus aux personnes âgées (GRAPA) a fortement augmenté au nord du pays en 2010. Ces dernières années, on y constate également une spectaculaire hausse du nombre de personnes pour lesquelles le coût du logement constitue une charge budgétaire importante et une importante augmentation du nombre de familles qui rencontrent des problèmes de paiement de leur facture d’énergie. Sur le plan macro-économique, la Flandre reste cependant une des régions les plus prospères d’Europe, notamment grâce à son niveau élevé de productivité, constate-t-on à la lecture de l’étude. Le taux d’emploi reste également bien au-dessus de la moyenne européenne: 72,1% des Flamands en âge d’activité professionnelle disposent d’un emploi. La moyenne au sein des 27 Etats-membres de l’Union européenne est de 68,6%.

Aucun commentaire »

Comment Google et autres sites commerciaux vous pistent et vous espionnent

5 octobre, 2011 par Dr R. BOURGUIGNON

Dans nos News précédentes, Facebook : « une épouvantable machine à espionner” (13 mai 2011) et Enfin un logiciel anti-espions efficace pour Mac ! (27 septembre 2011), nous avons eu l’occasion d’évoquer trois dispositifs espions particulièrement vicieux :

a) les « tracking cookies » (placés sur le navigateur) ;

b) les « Flash cookies » ou LSO (« Local shared objects »), aussi appelés « zombie cookies », placés sur le plug-in Flash d’Adobe Reader ;

c) les « Local storage objects » placés sur votre ordinateur ;

Les « tracking cookies » sont des cookies – c’est à dire de petits fichiers contenant de l’information – qui permettent à un site déterminé de savoir quels autres sites ont été visités par vous : le plus connu est le célèbre DoubleClick de Google. Il s’agit d’un « third party cookie », puisqu’il est installé par un site déterminé (un site commercial p.ex) pour le compte d’un autre site (Google en l’occurrence) : il fonctionne donc sur d’autres sites que celui qui l’a placé.

Si vous visitez le site Google une seule fois, son tracking cookie DoubleClick sera placé sur votre navigateur et renseignera à Google tous les autres sites que vous visiterez par la suite : Google pourra ainsi établir son fameux Google Analytics, à savoir la gestion – à votre insu – de votre vie privée.

Si par exemple, vous visitez – même sans passer par une requête Google – un site spécialisé en montres d’occasion, puis une agence de voyages en Extrême-Orient, il est probable que vous verrez ensuite fleurir les publicités pour ces deux produits : c’est ce qui s’appelle du marketing ciblé !

Le manque de scrupules de Google est bien illustré par le fait que cette société avait l’intention de lire le contenu – vous avez bien lu : le contenu privé – des courriels adressés via sa messagerie Gmail afin d’orienter sa publicité et celle de l’horrible Groupon…

Devant l’indignation du public, Google a dû faire marche arrière, mais certains auteurs, notamment Wikipédia, affirment que la pratique continue : « Lors de l’utilisation du webmail, des publicités ciblées Adsense s’affichent en fonction du contenu des messages reçus et envoyés. Pour cela, des robots analysent le contenu des messages et peuvent le mettre en relation avec les recherches effectuées sur le moteur de recherche Google grâce à l’utilisation de cookies. Les détracteurs de Gmail estiment qu’il s’agit là d’une absence de respect de la vie privée. Les défenseurs rétorquent que d’autres sociétés le feraient aussi et que des anti-spams de services webmail analysent de la même manière les courriels. »

Les « Flash cookies » sont encore plus vicieux : si un internaute peut passer son temps à détruire automatiquement ou non les « tracking cookies », il n’a aucune chance – à supposer qu’il connaisse leur existence – d’en finir avec les « Flash cookies », appelés « zombie cookies » en raison de leur capacité à se régénérer indéfiniment, tant qu’il ne recourt pas à un logiciel spécial comme BetterPrivacy ou Cookies de Russell GRAY.

Nous en arrivons enfin aux « Local storage objects » ou « HTML5 Databases » placés par certains sites. Les « evercookies » utilisent également les Databases : ce sont des API JavaScript qui produisent des cookies extrêmement persistants dont le but est d’identifier un client, même après que ce dernier ait supprimé les cookies, les Flash cookies (ou LSO), et les autres.

Il semblerait que la navigation privée de Safari soit encore l’un des meilleurs moyens d’éviter les « evercookies » ; Cookies, le remarquable logiciel de Russell GRAY, les élimine aussi.

La concentration de données sur la vie privée des internautes atteint un sommet fin 2008, lorsque Google lance son propre navigateur, Chrome. Selon Wikipédia, l’autorité allemande de sûreté des techniques d’information (BSI) a mis en garde les consommateurs à propos de ce navigateur, en recommandant son usage dans des cas limités : « Google Chrome ne doit pas être employé pour un usage d’ordre général », a affirmé un porte-parole de l’autorité fédérale, qui a également déclaré : « Pour des raisons de sécurité technique, l’accumulation de données par un fournisseur pose problème ».

Aucun commentaire »

Maisons de repos : les dépenses explosent

4 octobre, 2011 par admin

(Belga) D’après les experts budgétaires de l’assurance-maladie (Inami), le secteur des maisons de repos pour personnes âgées (MRPA), des maisons de repos et de soins (MRS) et des Centres de soins de jour (CSJ), soit environ 1.800 établissements au total, présente un risque de dérapage budgétaire de l’ordre de 44,3 millions d’euros fin 2011, écrit mardi Le soir.

Selon le récent rapport de la Commission de contrôle budgétaire de l’Inami, les dépenses du secteur ont par ailleurs augmenté de 35% en 5 ans, alors que le nombre de journées d’hébergement n’a crû que de 9% sur la même période. Chaque senior hébergé coûte donc, en moyenne, de plus en plus cher à la collectivité, avec une intervention de l’Inami, versée aux maisons de repos, qui est passée de 33,26 euros en 2005 à 41,31 euros en 2010. Ce constat intervient alors que le secteur est confronté à une pénurie massive de lits et à un processus de « défédéralisation » qui suscite des appréhensions. Ainsi, pour répondre à la demande, il faudra créer 20.000 à 30.000 nouveaux lits d’ici 2025. « Les pouvoirs publics ne mettent pas les moyens qui s’imposent. Résultat: on assiste à la privatisation larvée des soins aux personnes âgées. Un phénomène que va accélérer la ‘défédéralisation’ du secteur, avec des budgets revus à la baisse ou indexés plus chichement », prévient Jean Hermesse, secrétaire général des Mutualités chrétiennes.

Aucun commentaire »


« News précédentes News suivantes »