Securimed tiers-payant
  • Premier Office de Tarification tiers-payant pour médecins-spécialistes et dentistes
  • Vérification de l'assurabilité des patients
  • Défense juridique contre les poursuites du SECM (Service du contrôle médical de l'INAMI)
  • Traçabilité des paiements par les OA

Attention au §8 in fine de l’article 1er de la NPS !

23 septembre, 2011 par Dr R. BOURGUIGNON

L’article 1er, §8 de la NPS dispose :

§ 8. Sans préjudice des délais de conservation imposés par d’autres législations ou par les règles de la déontologie médicale, les rapports, documents, tracés, graphiques mentionnés dans les libellés de cette nomenclature, ainsi que les protocoles de radiographies et d’analyses de laboratoire doivent être conservés pendant une période d’au moins deux ans.
« A.R. 31.8.1998 » (en vigueur 1.11.1998)
« Pour les prestations diagnostiques pour lesquelles il n’y a pas de demande explicite de rapport, document, tracé, graphique dans le libellé, le dossier devra démontrer l’exécution de l’examen. »

La petite phrase figurant in fine n’est pas anodine et chaque mot compte : « Pour les prestations diagnostiques pour lesquelles il n’y a pas de demande explicite de rapport, document, tracé, graphique dans le libellé, le dossier devra démontrer l’exécution de l’examen. »

L’exécution de la prestation doit donc être étayée par un compte rendu d’examen présent au dossier (et non par sa simple mention).

Aucun commentaire »

La baisse du pouvoir d’achat inquiète les Belges

23 septembre, 2011 par admin

(Belga) La crise a toujours un impact important sur la population belge, principalement sur les personnes aux revenus les plus modestes. Les consommateurs s’inquiètent avant tout de la baisse du pouvoir d’achat et de la pauvreté (41%), révèle vendredi une étude du Crioc (Centre de Recherche et d’Information des Organisations de Consommateurs).

Les Belges se préoccupent aussi de la montée du chômage (33%), de l’insécurité (27%), de l’éclatement de la Belgique (27%) et du racisme (22%). Si les consommateurs diminuent leurs dépenses dans tous les postes du budget du ménage depuis 2008, ils font surtout des économies sur les dépenses d’énergie, devant les sorties, l’utilisation de la voiture, les voyages, l’habillement et les loisirs. Selon le Crioc, 39% des 700 personnes interrogées en juillet dernier ont indiqué avoir dépensé moins d’argent en voyages au cours des six derniers mois, un pourcentage qui n’a jamais été aussi élevé depuis la première enquête de ce type menée en 2008. Le constat est le même pour les dépenses en habillement (38%), l’électroménager (43%) et les télécommunications (37%). Par ailleurs, plus d’un consommateur sur trois (39%) a également économisé sur les soins de santé. Sur la même période, 30% des répondants ont réduit leurs dépenses en alimentation, 39% celles en tabac et alcool, 40% celles en sorties et 45% celles liées à l’électricité, le gaz et l’eau. Les Bruxellois privilégient les économies d’énergie, les achats en promotion et la réduction des sorties, tandis que les Wallons disent établir plus de menus pour économiser sur l’alimentaire et que les Flamands achètent davantage à l’étranger et s’attaquent à leurs dépenses en matière de voiture.

Aucun commentaire »

Prothèses et « rebasages » : périodicités dissociées !

23 septembre, 2011 par Dr R. BOURGUIGNON

QUESTION D’UN DENTISTE LSD :

Bonjour Dr Bourguignon, j’ai un souci avec une mutuelle. Je vous explique : j’ai fait une prothèse complète chez un patient, en 2009. La mutuelle l’a remboursée. J’ai effectué un rebasage en 2010 que la mutuelle a remboursé ; puis j’ai effectué un nouveau rebasage en 2011, et là la mutuelle refuse de rembourser, car ils me disent qu’ils ont remboursé un rebasage en 2005 sur une autre prothèse que je ne connais pas. Et donc ça fait 2 rebasages en moins de 7 ans.

Est-ce qu’ils ont raison ? Et si oui, cela veut dire que l’on doit connaitre tout l’historique d’un patient avant de faire une nouvelle prothèse ! Jusqu’à présent je me renseignais auprès de la mutuelle, uniquement pour savoir si le patient avait fait une prothèse précédemment et depuis combien de temps ; mais pas de savoir s’il avait fait des rebasages et quand. Eclairez moi svp.

REPONSE DE SECURIMED :

L’INAMI rembourse certes deux remplacements de la base (« rebasages ») par période de 7 ans*, mais cette périodicité est dissociée de la confection de la prothèse.

En effet, certains dentistes attestaient un « rebasage » à la veille de la confection d’une prothèse, puis confectionnaient la nouvelle prothèse avec le droit d’effectuer deux « rebasages » sur celle-ci…

L’article 6 de la Nomenclature dispose à présent (les passages pertinents figurent en italiques) :

3. Termes et délais

3.A. Prothèses partielles et totales

3.A.1. Une seule prothèse est autorisée par mâchoire et par période de sept années civiles. L’année civile au cours de laquelle a lieu le placement de la prothèse est la première des sept années civiles.

3.A.2. L’intervention maximale de l’assurance pour le placement d’une prothèse et pour les éventuelles adjonctions sur une prothèse existante est limitée à L 600 par mâchoire et par prothèse.

3.A.3. Le délai de renouvellement de sept années civiles est supprimé en cas de croissance de l’enfant, de modification anatomique sévère consécutive à un traumatisme, de tumeur maxillo-faciale et des affections comparables en gravité au niveau des structures porteuses.

Le délai de renouvellement expire également pour les cas repris sous 2.2.3) et 4) et 2.3.1) jusque 3) pour autant que la pathologie qui est à la base de la perte de dents se manifeste après le placement de la prothèse antérieure.

La demande doit comporter les éléments qui démontrent la pathologie.

Pour ces cas exceptionnels, l’intervention de l’assurance est accordée par le Conseil technique dentaire dont l’accord est sollicité au moyen du formulaire 58 par l’intermédiaire du médecin-conseil qui juge si le dossier est complet.

3.A.4. L’année civile du placement d’une prothèse prévue sous la prestation 378335 – 378346 et 308335 – 308346 ouvre une nouvelle période de sept années civiles.

3.B. Réparations

L’intervention maximale de l’assurance pour la réparation d’une prothèse amovible est limitée à L 61,5 par prothèse et par année civile.

3.C. Remplacement de la base

3.C.1. L’intervention de l’assurance pour le remplacement de la base ne peut être accordée que deux fois par mâchoire et par période courante de sept années civiles.

L’année civile au cours de laquelle a lieu un remplacement de la base est considéré comme la septième année civile, et l’intervention de l’assurance n’est due que si au maximum un seul remplacement de la base a donné lieu à une intervention de l’assurance durant les six années civiles précédentes et l’année civile en cours.

3.C.2 Le remplacement de la base prévu à la prestation 378350 – 378361 et 308350 – 308361 est accordé en cas de croissance de l’enfant, de modification anatomique sévère consécutive à un traumatisme, de tumeur maxillo-faciale et des affections comparables en gravité au niveau des structures porteuses.

Le remplacement de la base prévu à la prestation 378350 – 378361 et 308350 – 308361 peut être également accordé pour les cas repris sous 2.2.3) et 4), et 2.3.1) jusque 3), pour autant que la pathologie qui est à la base de la perte de dents se manifeste après le placement de la prothèse antérieure.

La demande doit comporter les éléments qui démontrent la pathologie.

Pour ces cas exceptionnels, l’intervention de l’assurance est accordée par le Conseil technique dentaire dont l’accord est sollicité au moyen du formulaire 58 par l’intermédiaire du médecin-conseil qui juge si le dossier est complet.

3.C.3. Le remplacement de la base prévu à la prestation 378350 – 378361 et 308350 – 308361 n’est pas pris en compte lors de la détermination du nombre maximal d’interventions de l’assurance comme prévu sous 3.C.1. »
__________________
* Il est cependant à noter qu’aucun « rebasage » ne peut être porté en compte durant la « période de garantie » de 30 jours suivant le placement de la prothèse :

« A.R. 12.11.2008 » (en vigueur 1.1.2009)
« 1.5. L’intervention de l’assurance pour une nouvelle prothèse comprend la ou les séance(s) de contrôle et le suivi pendant 30 jours à partir du placement de la prothèse. Durant cette période de 30 jours, aucune prestation de la rubrique intitulée « Prothèses dentaires amovibles, consultations comprises » ne peut être attestée, à l’exception des prestations 379013-379024, 379035-379046, 309013-309024 et 309035-309046. »

Il en va de même durant la période s’étendant entre le placement d’implants ostéo-intégrés et la mise en place des ancrages, puis durant les 30 jours suivant cette dernière prestation.

Aucun commentaire »

Les médecins généralistes baissent la garde

23 septembre, 2011 par admin

(Belga) Dès janvier prochain, le système des gardes médicales va changer pour les 370.000 Wallons des zones dinantaise et luxembourgeoise. Désormais, les patients malades ne feront plus appel à leur médecin de famille pendant les périodes de garde (week-end, nuit et jours fériés) mais devront se rendre dans l’un des 7 postes de garde médicale qui seront mis en place sur ce territoire, rapporte vendredi L’Avenir.

Ce type de « poste de garde médicale » existe depuis plusieurs mois ou années en Wallonie et en Flandre, mais la future réorganisation est marquante car elle touche 61 communes, soit un cinquième du territoire belge. Entièrement financés par l’Inami, les postes de garde médicale permettent de diminuer la charge de travail des médecins dans les zones où ils sont moins nombreux. Selon Etienne Baijot, médecin à Beauraing et président de l’Union des Omnipraticiens de l’arrondissement de Dinant, les 7 futurs postes ont été répartis « pour qu’il n’y ait pas plus d’une demi-heure de déplacement » pour les patients. Une trentaine de médecins s’y relayeront. Cette nouvelle structure de garde médicale sera couplée avec le projet pilote de numéro unique 1733, via lequel les patients seront réorientés vers le service 100 d’Arlon.

Aucun commentaire »

L’inflation coûte à chaque famille 650 euros d’épargne

20 septembre, 2011 par admin

(Belga) Ces deux dernières années, l’inflation belge a englouti 3,1 milliards d’euros d’épargne. Le Belge moyen a donc perdu depuis juin 2009 près de 280 euros de pouvoir d’achat sur son carnet d’épargne. Par famille, cela représente une somme de 650 euros, estime mardi le Tijd sur la base des chiffres de la Banque Nationale et du Bureau du Plan.

Fin juin 2009, on comptait 172,5 milliards d’euros sur les carnets d’épargne belges. Le taux d’inflation de juin 2010, qui reflète les augmentations de prix des douze mois précédents, était pour la première fois, depuis le début de la crise du crédit, plus élevé que la compensation moyenne que les épargnants avaient engrangée durant cette période. Au cours des deux années suivantes, les Belges ont encore placé 45,9 milliards d’euros sur leurs comptes d’épargne. La différence entre les intérêts sur le carnet d’épargne et les hausses de prix était de plus en plus grande, mois après mois. « Les banques belges ont reversé environ 8,9 milliards d’intérêts à leurs clients épargnants. Les Belges souffrent d’un manque à gagner de 3,1 milliards d’euros pour pouvoir acheter la même chose qu’en juin 2009 avec leur épargne », explique le Tijd.

Aucun commentaire »


« News précédentes News suivantes »