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Ce que la presse pense du nouveau concept « Espace dentaire »

4 décembre, 2010 par admin

En matière de soins de santé, il est toujours utile de savoir ce que la presse grand public pense d’un concept nouveau, même si les journalistes sont loin d’être infaillibles.

En l’occurrence, le concept « Espace dentaire Jecta » (EDJ) présente deux caractéristiques uniques en Belgique, et donc susceptibles d’intéresser chaque dentiste belge :

a) les patients seront soignés dans le même volume : pour les « sociaux » c’est déjà le cas dans deux autres cabinets appartenant au même groupe, à Anvers et Bruxelles… et cela fonctionne* : on se demande même si le patient social ne préfère pas cette « convivialité » !

A l’EDJ, ce concept des « soins en commun » sera étendu aux patients VIP** : il s’agit certes d’un pari, car on manque d’expérience, mais l’être humain est souvent grégaire.

b) dans un même lieu, seront soignés simultanément des patients sociaux et VIP : certes, les patients VIP ne seront pas au même étage que les sociaux, mais en raison de l’agencement intérieur de la maison*** ils seront dans le même volume : on retrouve toujours cette notion d’espace.

Point important : le dentiste social pourra également soigner les VIP et mettre à profit ses compétences en matière de prothèses fixes, d’implantologie, etc.

On espère aussi que le cabinet VIP va « tirer » le niveau de l’ensemble du centre vers le haut.

Voir l’article de Christophe VANCUTSEM paru dans La Capitale du samedi 4 décembre 2010 : http://www.lacapitale.be/regions/bruxelles/2010-12-04/jette-cabinet-social-d-un-cote-les-vip-de-l-autre-828910.shtml

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* Lorsqu’on sait que cela « fonctionne », on peut se demander pourquoi : il semblerait que notre époque encourage les comportements « à la McDonald’s », soit l’individualisme convivial : de la même manière que les gens ont plaisir à manger ensemble – sans beaucoup se parler -, ils apprécient d’être soignés à plusieurs ; par leur anonymat, les autres convives ou les autres patients font pratiquement partie du décor…
** Par VIP, il faut simplement entendre des patients aisés et intéressés par des soins non remboursés par l’INAMI.
*** Le premier étage est en fait une mezzanine.

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Le dentiste escroc Eric NISOL condamné en appel à cinq ans de prison ferme !

2 décembre, 2010 par Tiers Payant

Eric NISOL… retenez bien ce nom, car cet homme fait la honte de sa profession.

Entre autres forfaits*, ce dentiste a escroqué l’INAMI pour une somme dépassant le million d’euros: la Cour d’appel de Liège l’a condamné ce mercredi 1er décembre à cinq ans de prison ferme.

Citons largement le site web de Vers l’Avenir :

La cour d’appel de Liège a été sans pitié pour Éric NISOL et Boris TENENBAUM, deux dentistes poursuivis pour fraudes à l’INAMI.

Le premier, qui a exercé à Pepinster et Trooz, a écopé d’une peine de cinq ans de prison ferme, d’une amende de 5.500 € et d’une interdiction professionnelle de 10 ans.

Le second, un Allemand de 62 ans, est condamné à 18 mois avec sursis de trois ans ainsi qu’à une amende de 2.750 €.

Il faut dire que les deux hommes ne s’étaient guère souciés de question d’éthique pour profiter d’un système, celui du tiers payant, afin de gruger l’INAMI pour une somme estimée à 1.098.000,00 € (sic).

Ils ont exploité – surtout NISOL, TENENBAUM n’étant qu’un prête-nom – les faiblesses d’un système qui permet aux personnes en «détresse financière», sur base d’une simple déclaration sur l’honneur, d’obtenir la gratuité des soins chez le dentiste. À charge pour ce dernier d’adresser ses attestations de soins directement contre remboursement aux organismes assureurs. Ce sont des milliers d’attestations en son nom, mais aussi au nom d’une consœur (totalement étrangère à l’affaire) et de Boris TENENBAUM qu’il a pu détourner plus d’un million d’euros entre janvier 2005 et août 2009.

Éric NISOL a également été condamné pour organisation frauduleuse d’insolvabilité alors que le tribunal correctionnel de Verviers l’avait acquitté de ces faits. Pour la cour, il y avait une volonté manifeste du prévenu de diminuer son patrimoine par l’achat de deux immeubles. Il effectuera les remboursements du prêt contracté par son ex-compagne à nouveau blanchie par la cour d’appel.

Cette dernière a également jugé «presque indécente» la demande de peine de travail sollicitée par la défense «au vu de la gravité des faits et de la longueur de la période infractionnelle». Quant à Boris TENENBAUM, il avait juré ses grands dieux qu’il n’était au courant de rien malgré les 30.000,00 € tombés sur son compte pour… une seule journée de travail. NISOL a toujours affirmé qu’il «ne voulait pas travailler avec lui». La cour a estimé que le dentiste allemand savait pertinemment bien ce qu’il se passait et qu’il n’avait jamais demandé d’explication à Éric NISOL concernant l’argent sur son compte.

Les deux prévenus se voient confisquer une somme de plus d’un million d’euros par équivalent, somme qui servira à rembourser les organismes grugés.

Les dentistes sociaux se féliciteront qu’un personnage aussi ignoble soit enfin cloué au pilori : Eric NISOL a en effet causé un tort incommensurable à la dentisterie sociale ainsi qu’aux patients nécessiteux.

Si l’INAMI voulait entendre nos conseils avisés, ce genre de scénario ne se reproduirait plus.

La solution que nous préconisons a pourtant l’aval du ministre du Budget, Melchior WATHELET… mais il n’est pire sourd que celui qui ne veut pas entendre !
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* Voir l’article : « Eric Nisol, le dentiste escroc est aussi un bandit » (La Meuse du 23 octobre 2010).

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