Securimed tiers-payant
  • Premier Office de Tarification tiers-payant pour médecins-spécialistes et dentistes
  • Vérification de l'assurabilité des patients
  • Défense juridique contre les poursuites du SECM (Service du contrôle médical de l'INAMI)
  • Traçabilité des paiements par les OA

Une pièce « retirée d’un dossier » au greffe du SECM !

4 novembre, 2010 par admin

C’est l’histoire de deux sœurs : l’une est dentiste, l’autre pas…

Exerçant en personne morale, la dentiste va engager sa sœur F. comme assistante dentaire et secrétaire, mais sera finalement obligée de la licencier en raison de son comportement lunatique.

Evidemment, F. n’a pas apprécié d’être évincée et a exprimé à de nombreuses reprises des menaces de prétendues dénonciations à l’INAMI si sa sœur ne lui remettait pas une somme d’argent.

Voici ce que cela donne* (voir aussi l’original en pdf téléchargeable, ci-dessous) :

Institut National d’assurance maladie
Service des Soins de Santé
Avenue de Tervueren 211
1150Bruxelles

Madame, Monsieur,

Je me permets de vous écrire, sous anonymat, pour dénoncer les agissements de ma dentiste.

En effet, je suis soigné régulièrement chez Madame … dont son cabinet se situe route de … à …

Après une simple vérification auprès de ma mutuelle, je constate qu’a chacune de mes visites, les prestations de soins de santé rentrées auprès de ma mutuelle mentionnent des soins qui n’ont pas été réalisés en bouche.

Je comprends aisément qu’il est difficile d’effectuer trois soins et un détartrage durant la même séance qui dure quinze minutes pour chaque patient.

Quant au tiers payant, Madame … l’applique à tous ses patients, sans restriction, en leur demandant de signer un document sans même les interroger sur leur statut ou leur situation financière.

Je trouve cette manière de procéder déloyale envers ses confrères, surtout que cette pratique lui fait une belle publicité.

En résumé, je dénonce le fait que Madame … atteste des soins qui ne correspondent pas à la réalité et applique le tiers payant systématiquement à toute sa patientèle de manière abusive.

N’y a-t-il pas des engagements de la part de ma dentiste qu’elle se doit de respecter et qu’elles sont les sanctions pénales et administratives qu’elle encoure ?

En espérant, provoquer des bouleversements en dénonçant des prestataires de soins de santé qui abusent déloyalement du système, sous l’aveuglement de leurs patients, à l’heure au notre pays parle d’une régionalisation des soins de santé.

On voit bien le caractère artificiel de cette « plainte » visant à instrumentaliser le SECM pour nuire à la dentiste :

– le délateur se profile comme un simple patient** de la dentiste alors qu’il utilise des termes techniques (« soins en bouche ») ;

– il reste fidèle (« ma dentiste ») à un dispensateur auquel il reproche par ailleurs tant d’irrégularités ;

– le délateur – en principe un patient – adopte ensuite un point de vue quasi syndical et veut protéger… les confrères de son dentiste (« manière de procéder déloyale envers ses confrères », « belle publicité ») ;

– le style général de la lettre est assez relevé, mais son auteur s’est ingénié à placer çà et là de grossières erreurs (« dont son cabinet se situe », « à l’heure au notre pays », « qu’elles sont les sanctions », etc.) ;

– la finale est des plus étonnantes pour un soi-disant simple patient : il espère ni plus ni moins « provoquer des bouleversements … à l’heure au (sic) notre pays parle d’une régionalisation des soins de santé » !

Bien sûr, le SECM est tombé dans le panneau et le Dr VRANCKX a délivré un « ordre de mission » au directeur provincial concerné.

Cet « ordre de mission » constitue la pièce n°1 du dossier d’enquête, mais lorsqu’on veut la consulter au greffe, cette pièce a disparu du dossier !

On peut légitimement redouter que la disparition de cette pièce vise à dissimuler les instructions trop « musclées » que le Dr VRANCKX a données au service provincial, basées sur la fausse lettre de dénonciation (devenue la pièce 2).

En effet, toute l’enquête du SECM gravite autour de l’hypothèse que la lettre anonyme serait sincère…
_________________
* Un exemple très révélateur de la mentalité des anonymographes (se créer un personnage aux antipodes de la réalité : ici, une secrétaire devient un patient) ; on note au passage que F. ignore l’existence du SECM puisqu’elle écrit… au Service des soins de santé !
** On se demande d’ailleurs quel patient bénéficiant du tiers-payant va se fatiguer à se rendre à sa mutuelle afin de « vérifier » les prestations de son dentiste.

Télécharger : Lettre anonyme.pdf

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Votre patient a-t-il acquitté sa facture de GSM ?

1 novembre, 2010 par Tiers Payant

(Belga) Une nouvelle enquête de la Banque Nationale le montre : les mauvais payeurs de factures de GSM ont dix fois plus de risques d’avoir encore plus de problèmes financiers. Selon l’étude, demandé par le ministre en charge de la Consommation Paul Magnette, il existe un lien entre le non-paiement de factures de GSM et des problèmes de remboursement de crédit.

Febelfin, la fédération du secteur financier, estime qu’il faut de nouveaux critères pour l’octroi de crédits. « Les arriérés de factures de télécoms mais aussi les factures d’énergie en souffrance doivent servir d’indicateurs », estime Pamela Renders de Febelfin.

Les mauvais payeurs et autres patients « non en règle » – mais qui affectent de l’être – constituent une plaie de notre système de sécurité sociale belge : quel dispensateur n’a jamais été confronté à un patient dont la carte SIS indique un droit là où – en réalité – l’assurabilité est nulle ?

Car il faut savoir que si les hôpitaux et les pharmaciens bénéficient d’une garantie dans ces cas*, celle-ci ne vaut pas pour les dispensateurs de soins individuels…
______________
* L’OA se retourne ensuite contre son assuré.

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